Quelles que soient les productions animales, le cahier des charges est le même. Vous trouverez sur le site de la FNAB et de la FRAB les textes officiels et les dernières mises à jour réglementaires.
Informations techniques
Retrouvez toutes les informations techniques dans notre espace ressources.
Et si vous êtes producteur et que vous souhaitez convertir votre ferme en bio, consultez la page Info Bio et contactez-nous !
GAB 65 et Bios du Gers en action
Le GAB 65 et les Bios du Gers continuent d’accompagner les éleveurs sur cette thématique, en proposant régulièrement des temps de rencontre ou de formation sur la santé animale.
Face aux difficultés éprouvées par les éleveurs pour valoriser leur viande en bio, le GAB 65 a entrepris un travail de structuration de la filière en réunissant l’ensemble des acteurs autour de la table pour réfléchir à des solutions concrètes. Les actions menées par le GAB visent parallèlement à améliorer les pratiques d’élevage pour mieux répondre aux attentes du marchés bio (techniques d’engraissement, autonomie alimentaire, sélection génétique) et à segmenter les débouchés pour fournir des prix rémunérateurs aux éleveurs selon leurs productions (filière Tendre d’Oc pour les broutards bio, travail avec la restauration collective pour valoriser les avants, communication auprès des consommateurs sur le cahier des charges AB et ce qu’il implique en terme de saisonnalité et qualité de viande, etc..).
Les Bios du Gers quant à eux mènent un travail de structuration des filières de porcs bios qui souffrent aujourd’hui d’un manque d’offre locale alors que la demande est en pleine expansion. Un des premiers constats qui a été fait est notamment le manque d’outil d’abattage dans le département pour cette filière. Fragilisant aussi l’ensemble des acteurs comme les ateliers de découpe et tous les éleveurs en dépendant. Plus globalement le GABB32 cherche à soutenir l’ensemble des filières d’élevages bios en proposant d’accompagner les porteurs de projets (porcs, volailles, ruminants…) et les outils de transformation afin de favoriser le maintien de l’activité sur le territoire. Nous avons notamment en 2022 travaillé avec la CUMA Bio Tout Terrain de Seissan sur la mise en avant de leur outil de production en cours de restructuration et à la recherche de nouveaux adhérents ! Flyer de présentation de la CUMA Bio Tout Terrain
Depuis 2019, un décret d’application autorise l’expérimentation de dispositifs d’abattage mobile sur une durée de 4 ans pour répondre aux attentes des éleveurs et de la société sur le bien-être animal. Dès lors, un travail actif d’échanges entre éleveurs et abattoirs du territoire (en particulier ceux de Tarbes, Bagnères-de-Bigorre, Condom et Boulogne-sur-Gesse) a été initié pour évaluer les modalités de mise en œuvre de caissons d’abattage mobiles en complémentarité et appui aux outils existants. Parallèlement, le GAB 65 et les Bios du Gers ont réalisé pour le réseau Bio un état des lieux des initiatives d’abattage mobile à l’échelle de la région Occitanie pour identifier les freins et leviers de réussite et coordonner leur développement sur nos territoires.
Voir la fiche d’état de lieux de l’abattage mobile en Occitanie
En élevage biologique, le cahier des charges et le coût des céréales bio imposent aux éleveurs de gagner en autonomie alimentaire pour bien valoriser leurs productions. Les Bios du Gers et le GAB 65 travaillent avec les éleveurs du territoire sur les leviers techniques d’une gestion optimale des ressources fourragères par l’intermédiaire de formations, de diagnostics de ferme et de projets de recherche collaboratifs. Depuis 2016, les Bios du Gers animent un Groupement d’intérêt Économique et Environnemental (GIEE) composé d’éleveurs qui adaptent leurs systèmes herbagers grâce à l’implantation de prairies à flores variées dans le but d’améliorer l’autonomie fourragère et la pérennité de leurs fermes face aux aléas climatiques: Le GIEE Herbe et Élevage 32.
La transhumance, reconnue depuis 2020 comme patrimoine culturel immatériel de la France, est une pratique largement répandue dans les élevages pyrénéens et de piémont, y compris en agriculture biologique. Le GAB 65 accompagne les éleveurs bio transhumants sur des questions techniques et économiques (alimentation du troupeau, gestion parasitaire, valorisation économique) et défend leurs intérêts, notamment vis-à-vis du nouveau cadre réglementaire. Le renforcement du pastoralisme bio s’accompagne également du déploiement des collaboration plaine-montagne : le GAB 65 travaille au développement de la “transhumance inverse”, pratique développée par le GIEE Agrivaleur et qui consiste à réintroduire des troupeaux transhumants en zones de plaine à vocation céréalière.
Grâce aux financements du Commissariat de Massif des Pyrénées, les GAB et CIVAM des six départements pyrénéens ont acté la création du Réseau de l’Elevage bio des Pyrénées pour mener des actions concertées et des collaborations autour de l’élevage biologique à l’échelle du massif. Coordonné par le GAB 65 et le Bio CIVAM de l’Aude, ce nouveau Réseau de paysan.nes et de structures associatives doit permettre de :
- Valoriser les produits issus de l’élevage bio des Pyrénées en tant que produits d’excellence, équitables et relocalisés, pour redonner de la valeur ajoutée aux éleveurs bio du massif grâce à une démarche participative.
- Dépasser les clivages bios/non-bios en développant et diffusant des pratiques issues de l’agriculture biologique pour qu’elles bénéficient au plus grand nombre et qu’elles contribuent à la durabilité économique, écologique et sociale de nos territoires de montagne.
En savoir plus sur les actions du Réseau de l’Élevage bio des Pyrénées